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Granges le Bourg : Agir ensemble

5 mars 2015

Un moment de bonheur...

J’étais certaine que ce blog m’apporterait forcément « quelque chose ».

Des courriers, de plus en plus nombreux, des questions, des appréciations, des « toute vérité n’est pas bonne à dire », des « si on avait su tout ça plus tôt… »,  « c’est bien de dire ce que l’on ne nous dit pas » etc… : des petits messages fort encourageant au quotidien.

Mais il y a les moments de bonheur. Ceux des choses simples, sincères, parce que dites avec des mots qui viennent du cœur, et montrent bien que Granges-le-Bourg n’est pas un lieu ordinaire. C’est un village qui a une âme, où passé et présent sont intimement liés.

Et il y a même des jours où le plaisir de lire va au-delà de tout ce que l’on peut espérer. Le bonheur est, dit-on,  fait pour être partagé, c’est avec l’autorisation de son auteure, que je vous invite à lire ce poème. 

 Granges le Bourg, Mon village

C’est dans la brume matinale, en passant par la route de Malval

Au détour d’un virage, qu’apparaissent les ruines du château féodal.
Le temps, les guerres, ont usé ses murs et par delà les meurtrières
Granges le bourg s’éveille sous les premiers rayons de lumière….
Il me vient alors en mémoire nos cris d’enfants en tablier
A l’école communale, nous courions pendant la récré.
Surprendre les rires des fillettes jouant à la marelle
Insouciantes aux boucles blondes qui se rebellent.
C’était l’époque ou nous essayions d’être attentifs
Déjà se dessinaient les caractères, les durs, les intuitifs
Les intellectuels, les manuels, les rêveurs, les sportifs
Les timides, les téméraires et les créatifs.
C’est en passant par la Bérette sur le chemin boisé
Que l’on devine ce que fut l’enceinte dans sa totalité
Tout parait paisible et la verdure, dans un léger murmure,
Vous invite à vous recentrer, vous connecter avec la nature.
Il me vient alors en mémoire nos jeux d’antan
Où les petits se chamaillaient avec les plus grands
Le premier baiser, les tourments de l’adolescence
Qui vous brise le cœur à la fin des vacances.
C’était l’époque où les jeunes filles, leur transistor à la main,
Se promenaient pleines d’espoir en un avenir serein
Sous les yeux des jeunes hommes encouragés par leur sourire,
Délicieuse invitation à se laisser séduire.
C’est en descendant pour se rendre à l’église de Granges la Ville
Que la croix Saint Pierre, se dresse, depuis des siècles, immobile
Elle en a vu passer des fidèles se rendant à la messe dominicale,
Ou pour aller au cimetière se recueillir sur les pierres tombales.
Je nous revois aller au catéchisme les mercredis, c’est si vieux
Mmes Bittard, Converset et Enoch savaient nous parler de dieu.
En aube blanche, le jour de la pentecôte, nous étions impatients
De fêter notre communion, avec nos invités et parents.
L’époque de l’enfance et de l’adolescence sont révolues mais
J’aimerais encore pouvoir courir dans les prés, la forêt
Cette forêt immense qui mène jusqu’à Faymont, à pied
Le bout du monde pour nos pauvres souliers fatigués.
C’est en passant par la croisée en quittant la nationale
Que se dresse la maison du Bailly sur la route principale
Les remparts et les gargouilles, vestiges du passé
Nous emportent bien loin de la réalité…
A l’époque où le village aurait pu être le théâtre d’un conte de fées
Quand il fut la plus importante baronnie de Franche-Comté.
Laissez vous transporter par un hypothétique retour vers le passé
Avec Guillaume 1er de Granges, sire et chevalier pour vous guider.
Combien de fois ai-je cru qu’un trésor était caché sous les pierres
Dans un ancien cachot, dans un grenier, près de la rivière ?
Où creuser, fouiller, fouiner pour faire une découverte étonnante
L’imagination et la curiosité d’un enfant sont débordantes…
Mais aujourd’hui, les belles fontaines sont asséchées
Il faisait bon y boire, en remontant la rue du Pavé…
Le vieux lavoir a perdu ses lavandières, il reste muet
Comme la petite chapelle où je me réfugiais en secret.
Oui c’est au crépuscule, en passant par la route de Malval
Au détour d’un virage, que se devine l’ombre du château féodal
Le temps, les guerres, ont usé ses murs et par delà les meurtrières
Granges le bourg s’endort sous les derniers rayons de lumière….

Isabelle Fluckiger Jachym

lien sur mon site http://www.creat-heures.fr/granges-le-bourg-mon-village

Grand merci, Isabelle, pour cette promenade dans un temps pas si lointain. 

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5 mars 2015

Conseil municipal du samedi 28 février 2015

Une constatation, on roule toujours trop vite malgré les travaux qui devaient réduire la vitesse ! Il y aura encore des améliorations à apporter. Que faire ? Si ce n’est trouver une solution enfin efficace, même au risque de mécontenter quelques citoyens, mais une vie humaine vaut bien cela.

La route entre les deux Granges, où le 50 en agglomération est là aussi une vaste rigolade, était aussi à l’ordre de jour. Une solution "efficace" est à l’étude : panneau clignotant, plateau, ralentisseur, il reste juste faire le bon choix, au risque de déplaire à queques citoyen ! 

On a aussi parlé du chemin de la Berette ! Pour ceux qui pourraient l’ignorer, la « Vie Pavée de la Berette » est une ancienne voie romaine, tous les anciens du village le savaient et lorsque j’étais à l’école, l’instituteur de l’époque nous y a conduit pour nous expliquer ce qu’était une voie romaine, et il nous a montré sur la trace des roues des chars sur les gros pavés blancs. C’est une leçon d’histoire que l’on oublie  pas.

Dans n’importe quel village, on aurait fait ce qu’il fallait pour conserver cet attrait touristique qui témoigne du passé de la commune….

Mais pas à Granges : notre "spécialiste en voirie" l’a fait détruire l’an dernier et remplacer par un enduit goudron !

 Avez-vous déjà essayé d’emprunter cette route ?…. Charmante autrefois (c'était le rendez-vous des amoureux ! ) elle est devenue une piste de vitesse dans la journée (moto, quad, etc…) et un lieu de rendez-vous fort mal famé dés que la nuit tombe.

Et tant pis pour les randonneurs, qui appréciaient ce petit chemin d’antan, à l’ombre des feuillages..

Nos élus n’ont pas pensé que l’attrait touristique, auquel les marcheurs contribuent beaucoup, est à peu près tout ce qui reste au village.    

 Les temps changent, mais la bêtise persiste.

Mieux encore, maintenant que la bêtise est faite, et que la municipalité à payé les travaux, elle demande à la CCPV de l’inclure dans ses compétences de voirie !  

Les ruines du château : nous en sommes à la 10e tranche… Voilà un mur qui commence par coûter bien cher. Et ce n'est pas ça qui va apporter de la vie au village, parce que les touristes ne sont pas spécialement nombreux, ni intéressés par cette action vraiment très onéreuse.

Si l’on compare ce qui est fait ici et ce qui a été fait à Oricourt, uniquement grâce à des bénévoles, on est en droit de ses poser des questions…

Toujours dans l’option tourisme, la CCPV ayant parmi ses compétences celle du petit patrimoine, son représentant est venu voir les points susceptibles d'être remis en état  (chapelle, lavoir couvert, croix St Pierre).

Une simple observation : ce petit patrimoine, qui est le plus visible par tous, aurait mérité d’être pris en considération avant le château. Parce que c’est cela que les visiteurs demandent à voir et à visiter.

5 mars 2015

Un an déjà...

Il y a juste un an que ce blog est né.  Il était nécessaire de réaliser un état des lieux aussi précis que possible de notre petit village. Le « bonus » était d’y ajouter, petit à petit, des idées novatrices.

Vous avez pu le constater, nos idées étaient bonnes…

La preuve,  notre petit « gouvernement municipal » les prend à son compte l’une après l’autre ! Nous leur avons fait cadeau d’un programme que les élus d’aujourd’hui se chargent de mettre en œuvre au fil des jours, et c’est donc le constat de nos compétences.

Alors, que dire aujourd’hui, un an après ?

Avez-vous constaté un renouveau dans la vie de tous les jours ? Cherchez bien… Ne serait-ce qu’une toute petite chose…

 Eh bien NON… RIEN ! C’est le « C » de continuité ! Celui de la méthode des « 2 C » (Continuité et Communication) si chère notre maire.

 Je préfère la méthode « I » comme Idées, Imagination, Innovation, Indispensable, Incontournable, Inspiration…

Et lorsqu’on manque d’ « Imagination », il est toujours possible de s’ « Inspirer » de ce qui se fait de bien ailleurs, en lisant les journaux par exemple.

La semaine dernière dans l’Est Républicain, on pouvait lire que la petite commune de Faymont avait décidé d’équiper les 120 foyers du village en détecteur double détection fumées et flammes, avec une garantie de 10 ans ! Un investissement global de 1900 € (une bricole à coté des dizaines de milliers d’euros du mur du château) mais un cadeau intelligent aux citoyens du village ! Mieux encore, chez les personnes seules ou âgées, l’installation sera effectué par le maire ou un adjoint.

Voilà une bonne idée et un sens du relationnel que nous ne sommes pas prêt de voir dans notre village.

Passons à autre chose, avec un petit rappel des élections.

L’an dernier, nous avions signalé à la municipalité que la mise à jour des listes électorales avait été faite avec un « manque de conscience » évident. Nous en avions d’ailleurs informé la préfecture, mais il était trop tard pour effectuer les radiations disons « oubliées »…

Nous avons fourni à la municipalité une liste de 28 personnes domiciliées depuis longtemps en d’autres lieux, qui auraient du être radiées si la mise à jour des listes avait été faîte en toute justice. Naturellement, il s’agissait de parents ou amis des élus en place, qui n’ont pas manqué de faire le déplacement pour venir voter.

Or, cette année, la commission municipale dont faisait partie un membre de notre liste a bien fait son travail. Elle a procédé à la radiation de… 26 personnes, toutes citées dans notre réclamation ! Et sur les deux qui restent, une décision est à prendre pour l’un d’eux.

On dit que tous les coups sont permis, mais ce n'est pas très "joli" ce qui a été fait. 

4 février 2015

Une nouvelle année commence !

Je souhaite une très bonne année à tous ceux qui consacrent, de temps en temps, quelques minutes à lecture de ce blog.

Non, je n’abandonne pas mes petits commentaires, mais les fêtes de fin d’année sont pour beaucoup une période consacrées à la famille que je tenais à respecter.

Et à vrai dire, les événements n’étaient pas nombreux, et l’activité municipale… quasiment nulle ou presque… !

Nos élus étaient occupés à préparer la traditionnelle soirée des vœux ! C’est leur petit moment de bonheur, et surtout l’occasion d’un grand moment d’autosatisfaction.

Et pour faire bien, on y invite les élus des communes voisines qui n’ont, à vrai dire, rien à faire là et viennent la plupart du temps par politesse ! Ajoutons également la présence du percepteur, un fonctionnaire qui fait parfaitement son travail, et qui accepte l’invitation parce qu’il lui est difficile de dire non. Quant à celle du conseiller général, les futures élections font qu’il ne peut guère s’abstenir parce que chaque voix compte… et que cette élection risque d’être plus difficile que les précédentes.

Mais ne serait-il pas plus sympathique de n’y trouver que les gens du village ?

Car il s’agit bien, me semble-t-il, de « vœux à la population » ! Beaucoup ne se connaissent même pas : il suffit de les entendre se demander à voix basse pendant les discours  « Qui c’est celui-là… juste en face de nous, tu le connais ?... Et la brune à coté, c’est sa femme ? Ils habitent où ? …»

Coté discours, c’est aussi très amusant ! Une simple question : Qui se souvient précisément de ce qui a été dit ?

Maintenant tout le monde a le texte sous les yeux, puisque les vœux du maire font office de ce que la municipalité nomme pompeusement « Bulletin municipal » et reprend simplement le texte du discours. Ceci au cas où les personnes présentes n’auraient pas compris…

Rappelons cette année « riche en réalisations »…

-  la nouvelle source… Enfin ! après plus de 10 ans d’étude, il était temps d’arriver à quelque chose de concret.

-  la traversée du village : A mon avis il aurait mieux valu ne pas en parler : c’est un peu remuer le couteau dans la plaie "financière". L’aménagement devant l’école, soit dit en passant la deuxième édition de travaux à ce même endroit, était censée rectifier les erreurs de la première réalisée au début du dernier mandat….

-  On pouvait donc espérer une modification efficace !  Mais c’est un deuxième échec que nous finançons, ne l’oublions pas, car dans ce genre d’opération les subventions sont minces.

-  Quant à la sortie du village, direction de Saulnot, je ne sais pas qui a pondu et approuvé ces chicanes, une pure idiotie qui ne sert à rien et que là aussi nous payons et allons devoir modifier.

Si nos élus gèrent leurs finances personnelles de la même façon, ils seront bientôt parmi les bénéficiaires du CCAS.

-   En ce qui concerne l’éclairage public et les économies d’énergie, il était grand temps d’y penser, mais il y a encore à faire. La rue de la Tuilerie est maintenant aussi bien éclairée que les Champs Elysées !

Mais le plus amusant de ce bulletin municipal, c’est l’avant dernière phrase :

 « Ces projets nécessaires et indispensables visent à doter la commune des équipements et services susceptibles de répondre à l’attente de vos besoins »

Prenez le dictionnaire : déjà, "nécessaire" et "indispensable" sont deux mots qui ont, à un chouïa près, le même sens !  Et dans cette phrase, "susceptible" à le sens de possible, ce qui laisse envisager que ces travaux ne seront pas forcément efficaces ! Il vaudrait mieux nous dire simplement  « nous allons enfin faire ce qu’il faut… »

Parce qu’au centre du village, ce sera tout de même la troisième intervention !

Quant à la population, depuis 2006 nous sommes très exactement 10 habitants de plus, soit 2 par an !  Il n'y a pas de quoi en faire un roman. Et le plus grave, il n'y a plus guère de parcelles constructibles.

Petit rappel :

Dans ce blog, j’ai déjà évoqué les parcelles constructibles prévues lors de la mise en place de la carte communale. Une commune qui sait envisager l’avenir, et surtout, compte tenu du coût de la modification d’une carte communale, les zones constructibles se prévoient sur dix ans. Il y a pour ce calcul des ratios qui n’ont pas été respectés. Cette dernière modification de la carte communale concernait des prévisions à court terme dans des zones bien précises… alors que d'autres zones faciles à équiper, n'ont pas été retenues.

Il y avait beaucoup d’autres possibilités de constructions dont il fallait tenir compte, ce qui n’a pas été fait, malgré les réclamations de plusieurs habitants.

Parmi les nombreux projets de 2015, nous retrouvons une 10e tranche de restauration des ruines du château ! OK, un petit retour dans le passé ne fait pas de mal, mais voilà une fantaisie qui commence par coûter bien cher et qui ne rapporte pas un centime à la commune. C’est difficile d’accès, c’est dangereux et la plupart des « visiteurs » se contentent de regarder d’en bas. Ce n'est pas comme cela qu'on fait vivre le patrimoine.

D'autre part, il n'y pas d'installations susceptibles d’accueillir des touristes comme un petit café : où est passé la licence de celui qui existait ? Pourquoi la commune ne l'a pas achetée ?  

Je termine sur une bonne note !

Une fois n’est pas coutume : il faut faire des compliments pour le repas des anciens qui était excellent et très finement préparé.

Un seul bémol, une grande table juste à l'entrée était réservée « aux amis » membres du conseil municipal et du comité des fêtes, qui se sont empressés d’y déposer leur affaires pour marquer leur place.

C'est une chose qui ne se fait pas, c'est un manque de savoir vivre. 

Il serait souhaitable, et beaucoup plus poli que les élus, les membres du comité des fêtes, etc….  se placent parmi leurs invités.

Et dans tous les repas "du troisième âge", la préséance  veut que le maire ait à ses cotés les deux dames les plus âgées.

C'est peut-être moins amusant pour lui, mais ne pas le faire est une des plus grosse faute de savoir-vivre.

 

 

 

 

 

 

21 novembre 2014

Samedi, séance du conseil !

Séance modeste, peu de commentaires, mais un début de participation parmi nos nouveaux élus. Quatre d’entre eux se sont abstenus lors du vote relatif au paiement la place de retournement nécessaire à la benne à ordures pour la desserte des deux parcelles du lotissement des Corvées.

Et ils ont entièrement raison. Pour mémoire, il s’agit des parcelles dites « des Corvées » pour lequel la commune a déjà pris en charge la totalité de la viabilisation (voirie, réseaux, etc...) alors que le propriétaire vendeur (membre du conseil de l’époque) faisait déjà un joli bénéfice sur ces parcelles passées de terrain agricole à terrain constructible…. Tout le monde n’a pas cette chance là ! Une municipalité consciente des dépenses aurait du lui dire « On te fait déjà joli cadeau en les passant en zone constructible, mais tu prends en charge la viabilisation et tout ce qui va avec, dont la place de retournement… » Ce qui semble normal !

Eh bien non ! Aujourd’hui nous allons aussi payer la place de retournement, soit 2724 € HT.

A part cela, il s'agissait juste des affaires courantes d’un conseil. A noter pourtant, la décision de faire cadeau de la carte jeune jusqu’à 18 ans. (ce que nous avions promis !) Heureusement, ça faisait tout de même drôlement « radin » de la faire payer 7 € aux jeunes alors qu’elle est offerte dans toutes les communes !

La séance étant close, j’ai eu droit à une remarque de M. Claude Armbrunster, 2e adjoint et vice président, me semble-t-il, du comité des fêtes qui n’a pas apprécié ce que j’ai écrit dans ce blog !

Pour mémoire j'ai écrit  "ce comité indépendant, fonctionne  uniquement avec les installations communales" : VRAI, la salle des fêtes et maintenant l’école, sont utilisées lors de chaque manifestation sabs aucune redevance.

sans payer de location de locaux" : VRAI ! la location doit normalement couvrir l’entretien, l’assurance, et les frais affairant au bâtiment, etc : c’est bien la commune qui paie donc, nous les habitants du village et le comité des fêtes qui engrange les bénéfices !

"sans payer de redevances pour l’utilisation de l’eau, électricité, chauffage, les ordures ménagères" : Là encore, c’est VRAI, il n’y a aucune re-facturation.

"utilise le véhicule communal pour chaque manifestation" : VRAI ! Donc, je n’ai pas menti, et je ne vois pas ce qu’il y a de gênant à dire ce qui est vrai !

Continuons : Je rappelle la composition du comité des fêtes dit « indépendant » dont l’adresse du siège social sur la déclaration en préfecture est bien  : Comité des Fêtes -  Mairie de Granges-le-Bourg 70400 – 1 rue du Pont

Président        CUENIN Eric,  frère de Monsieur le Maire

Vice président : ARMBRUNSTER Claude, adjoint au maire

Trésorier :         DOUBET Jean-Claude, conseiller municipal

Secrétaire :       TRUCHOT Patrick, neveu de Claude Armbruster

Avec une telle composition, quel membre extérieur oserait proposer ses services ? Il serait considéré comme un caillou dans l’engrenage qui risquerait de bouleverser le train-train de loisirs organisés en fonction des "hobbies" de nos élus : jeux de boules, concours de tarot, repas choucroute, etc…

Mais là n’est pas le propos : chacun ses goûts et ses passions, je n'en discute pas ! Ce qui est injuste, ce sont les prérogatives du comité des fêtes. Toute action de loisirs est implicitement rattachée au comité des fêtes, petite communauté de gens proche des élus, et en dehors de cette petite communauté, personne ne peut plus rien faire ! Et ceux qui souhaiteraient proposer une activité différente, n’ont pas forcément envie d’adhérer au comité des fêtes. C’est tout de même facile à comprendre !

J’ai parlé récemment avec une dame qui faisait du dessin et qui m’a répondu « je veux bien payer pour venir dessiner c’est normal, mais je ne veux pas venir faire les gaufres et les frites du comité des fêtes et participer à d’autres choses. Et si on ne vient pas, on nous le fait sentir »  : Mais c’est son droit !

Maintenant parlons repas (comité des fêtes, repas des anciens, etc…) : qui s’en occupe ?

Là aussi, c’est souvent un conseiller municipal : Monsieur Claude VILLEMIN, comme l'an dernier pour le repas des anciens, financé, je suppose, par la commune et le comité des fêtes !

Coté législatif, voici ce qui est dit à propos de la relation entre municipalité et comité des fêtes : « Les associations de loi 1901 sont par essence des structures autonomes. Mais, comité des fêtes dépendant de la mairie ou structure à part, les deux situations sont envisageables, ce sont les statuts qui définissent cette question. A noter que la présence d’élus à des postes clés du comité des fêtes ne donne pas de droits supplémentaires, bien qu’ils soient (subjectivement) liés à des avantages par rapport à d’autres associations, et l'inconvénient est qu'il limite aussi toute initiative qui ne serait pas du goût des membres du conseil. »

Mon commentaire : C’est ce qui passe à Granges-le-Bourg, où les fêtes sont organisées en fonction du goût des élus, de leur famille et amis, mais au fil des ans, ça plait de moins en moins, les habitants souhaitent d’autres loisirs. La preuve, ils ne viennent plus !

Je lis plus loin : « Un conseil municipal ouvert d'esprit aura tendance à soutenir un comité de type association, tout à fait indépendant, pour être certain d'y impliquer des habitants motivés dans la gestion et dans l'organisation » c'est parfaitement clair !

Prenons les fêtes sur une année :

- le marché de Noël…. une catastrophe qui n’est, heureusement, pas renouvelée cette année. Noël en novembre est mal compris, d'autre part, Noël est une ambiance particulière et ce n’est surtout pas le jour idéal pour griller saucisses et merguez.

- 14 juillet : bal populaire et feu d’artifice : OK 

- le 15 août : jour de la fête traditionnelle du village. IL y a de moins en moins de monde. On s’y enquiquine comme ce n’est pas permis !  Heureusement, il y a la pétanque ! D’ailleurs, je me demande comment certains font encore pour voir les boules vu leur état dès 18 h ! Mais il est vrai que la bière est une source de revenu, plus on en vend plus ça rapporte …

- la pêche à l’étang : la dernière qui a eu lieu a découragé les vrais pêcheurs venus de l’extérieur qui ne sont pas prêts de revenir à Granges.

- Les repas en salle : certaines photos d’un repas à Mignavillers, publiées sur Internet ont donné une piètre opinion des organisateurs… je n’en dirai pas plus !

Alors, quand c’est comme ça, il faut se poser une question toute simple : qu’est-ce qui ne va pas ? Certes, les temps sont durs et obligent les visiteurs à faire des choix, c'est en fonction de cela qu'il faut réfléchir.

Une maxime latine dit « Errare humanum est, perseverare diabolicum »... plus simplement « L'erreur est humaine, persévérer est diabolique »

C'est à méditer  !

 

Dernière nouvelle : je viens de recevoir un mail à propos du repas de dimanche, et cela de la part de quelqu'un qui ne manque jamais une fête à Granges.

"On est pas prêt de revenir, on même pas eu le droit de se mettre où on voulait. Il y avait des places réservées pour le club peinture et pour d'autres gens. On nous a collé dans un coin avec des gens qu'on ne connaissait pas. Et le dessert, vous n'allez pas me croire : un morceau de brioche et une mandarine ! Même pas une tranche de gâteau fête !

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4 novembre 2014

Feuilles d'automne...

 

Le bulletin nouveau est arrivé !

 Il y a des choses qui interpellent dans ce dernier bulletin, où une réponse manque aux questions que toute personne sensée se pose : « Combien ça coûte ? »

Il est vrai que notre municipalité a une réaction allergique aux chiffres !

 Mais nous avons :

* Deux pages sur le Pôle éducatif de la Roselière c’est un peu beaucoup pour aligner des photos de lits et de tables !

D’autant que c’est un peu « remuer le couteau dans la plaie » puisque, rappelons-le une nouvelle fois : nous payons tous pour un bâtiment qui restera propriété de la commune de SAULNOT !    

* Les travaux de sécurisation au centre du village : il y a un effort, il était temps, et les voitures sont obligées de ralentir sous peine d’y laisser quelques pièces.

Quant à ceux réalisés à l’entrée du village,  coté Saulnot, ils sont tout à fait inutiles et ne ralentissent pas la vitesse.

C’est sans doute pour mettre en application le vieux proverbe « Faire et défaire c’est toujours travailler » il faudra refaire les travaux  !

Le HIC de la chose, c’est que, efficace ou non : il faut payer.

 

Continuons la lecture : 

page 3 : Décision du CCAS : colis de Noël pour les plus de 66 ans !  Une petite ruse qui permet de gagner un an, il n’y a pas de petites économie.

Bigre…. on en est à économiser une année de colis !

 C’est l’occasion de vous rappeler que le CCAS est « une antenne » de la municipalité, alors appelons un chat « un chat » et disons plus justement que les élus trouvent que la distribution de colis devient trop onéreuse, et que la proposition a été un peu "soufflée"   

Je ne suis pas contre ce genre d’économie.  

 

Ce que je considère surtout comme anormal, c’est Repas + colis de Noël ! L’un ou l’autre est largement suffisant, c’est d’ailleurs ce qui se fait dans la plupart des communes, avec un petit cadeau (offert par mes élus) aux doyens du village (un homme et une femme).

Et seulement le colis pour les personnes qui sont réellement dans l’impossibilité de venir !

Ce qui gène aussi, c’est un repas préparé par un membre de conseil, qui ne le fait pas gratuitement.

Je vous rappelle que l’an dernier, ce repas a fait l’objet de nombreuses critiques, que vous avez sans doute, tout comme moi, entendues :

 - le fait qu’il soit préparé par un membre du conseil qui en tire du bénéfice n’est déjà pas très régulier. La sagesse serait de faire un appel d’offres auprès d’autres prestataires, et les mettre en concurrence. Il y en a qui peuvent faire tout aussi bien si ce n’est mieux, pour pas plus cher !

-  D’autre part, le menu n’était pas adapté pour des personnes âgées. La plupart de la viande  est restée dans les assiettes (disons qu’elle manquait de tendresse), j’ai même vu des invités qui repartaient avec des sacs plastiques pleins pour leur chien !

 - Autre chose : les invités !

Que les élus soient là, c’est normal, le personnel municipal en place et retraité aussi. Mais les conjoints des élus qui n’entrent pas dans la catégorie d’âge n’ont rien à y faire, pas plus que les membres du comité des fêtes et leur famille ; ou alors, qu’ils paient leur repas .

- en plus, la salle des fêtes n’est pas faite pour accueillir autant de monde, tout le monde hurle pour se faire entendre, les « invités » doivent manger au pas de course...

Alors, pourquoi ne pas opter pour un simple goûter, mais avec un vrai et bon gâteau de pâtissier à la place d’une tranche glace de supermarché ?

 Le coût serait moindre et l’ambiance infiniment plus sympathique.

 

 

 

24 septembre 2014

LES JOURNEES DU PATRIMOINE....

J’imaginais, mais tout le monde peut se tromper, qu’une équipe municipale aussi enthousiaste que la nôtre aurait eu à cœur de mettre en valeur le passé historique de la commune.

Les journées du patrimoine avaient lieu samedi et dimanche et, me semble-t-il, c’était la journée idéale pour donner quelques explications sur les travaux de consolidation des vestiges du château, qui commence à coûter cher.

C’était aussi l’occasion de justifier auprès de la population les sommes conséquentes engagées dans ce projet.

Les habitants respectueux du patrimoine de la commune avaient approuvé la consolidation des murs du château. Une opération certes coûteuse, réalisée grâce à diverses subventions (Région, etc…) et la participation de la commune. Il y avait sans doute d’autres choses à faire, mais ça permettait de « se faire une idée » de l’importance du village lorsqu’il avait tout son éclat.

Mais avec les murs du château, il restait l’entrée pavée de la rue du Pont qui méritait seulement un bon désherbage pour retrouver un peu d'éclat.

Les pierres blanches posées par la main des hommes de peine du 10e et 11e siècle et les paysans contraints à veiller au bon état de l’entrée du château (divers documents en atteste) étaient toujours là, et avaient résisté aux diverses guerres, invasions et incendies du château. C’est à cet endroit que les révolutionnaires s’étaient rassemblés avant d’investir la mairie, autrefois lieu de justice, et la demeure du notaire Pilon. Et quand on arrivait là, même si ce n'était que des pierres, on avait encore l’impression d’entrer dans le château !

Mais voilà, la municipalité a encore fait un coup d’éclat (selon les explications afin que l'on puisse y monter en voiture !)  et les pierres n’ont pas résisté aux engins modernes qui les ont arrachées vendredi 12 août  en une matinée avant de niveler le terrain !

Un mal irréparable qui n’apporte rien à l’histoire, et  ces travaux ne figuraient même pas à l’ordre du jour de la dernière séance du conseil. 

D’autre part, les amoureux du patrimoine sont surpris par cette décision rapide, et certains  habitants se posent des questions fort logiques : « on nous interdit de démolir la moindre bricole parce que c’est dans le périmètre classé, on nous impose des couleurs pour peindre une simple clôture, et des contraintes onéreuses à cause du périmètre et on laisse démolir l’entrée pavée du château alors qu’on paie pour remonter les murs… C’est à n’y rien comprendre ! »

La consolidation des vestiges : combien ça coûte ?

 

Pour mémoire, le coût estimatif pour la totalité des travaux prévus était de 133 327 € en 2003. Il est certain que le chiffre avancé n’est plus d’actualité aujourd’hui, d’autant que, si il est certain que le coût du travail augmente, il n’en est pas de même pour les subventions, de plus en plus difficiles à obtenir.

Je cite des chiffres que m’ont été donnés en mairie le 4 juin 2009.

1e tranche : 25 100 € avec une subvention du conseil régional de 15 000 €

2e tranche : 26 206 € subvention du CR de 13100 €

3e tranche : 25 000 € subvention du CR de 10000 € + 7500 de DGE

4e tranche : 20 017 € subvention du CR de 6000 € + 6000 de DGE

5e tranche : 20 835 €  subvention du CR de 6250 € + 4167 de DGE

6e tranche : 21 886 € avec demande de subvention

 

 

Mais lorsqu’on mène une politique de mise en valeur d’un village, on ne doit pas s’arrêter à relever des ruines et à laisser disparaître le reste.

Quelques questions :

 

Que fait-on pour les fontaines ?

-          Le lavoir couvert attire plus de visiteurs que le château

-          la fontaine de la rue du Pavé mériterait des travaux

-          celle de la rue de Saulnot aussi.

Et surtout, il faudrait commencer par les remettre en eau, elles auraient tout de même plus d’allure

Que fait-on pour la petite chapelle aux superbes peintures en trompe l’œil ?

Il faudrait aussi que l’on puisse visiter ce qui existe ! La cloche des Wurtemberg par exemple, les prisons sous la mairie, la rue du Pavé qui mérite quelques explications, etc…     

21 septembre 2014

Des travaux pour la sécurité ?..... la bonne blague !

Certes, la municipalité en a fait la promesse pendant sa campagne…… 

 « C’est vrai, a-t-il été reconnu, ce qui a été fait au centre n’est pas très efficace, mais si nous sommes élus  ON VA Y REMEDIER » 

Mais voilà…. entre : 

 -          y remédier pour tenir ses promesses et faire oublier la somme faramineuse dépensée pour les premiers travaux (qui n’ont servi à rien puisqu’il faut les recommencer) et qui ont tout de même coûté environ 200 000 € !

MAIS : faire des travaux sans déplaire à certains usagers parce que, lorsqu’on promet tout à tout le monde et que chacun à des idées différentes….. je conçois que ce n’est pas facile de faire quelque chose !

Et généralement, dans ce cas, on fait n’importe quoi !   La promesse était faite et il fallait la tenir.

Mais tant qu’à faire, autant le faire bien, parce que ça finit par coûter très cher. Le prix de cette dernière fantaisie est tout de même de 15 995 € Hors TVA avec une subvention 5624 € HT.

Le but était de SECURISER !A mon humble avis : c’est raté une fois de plus !

 Les « chicanes » à l’entrée coté Saulnot : qu’en pensez-vous ? Elles sont sensées ralentir la circulation !  Bizarre : les véhicules roulent toujours à 70 km/h et non à 50 comme prévu, et ont largement le temps de doubler avant d’arriver au centre.

 Mais  le bouquet, c’est en effet le centre du village !  Le maire avait parlé d’une zone surélevée avec des trottoirs qui rétréciraient la route pour la sécurité. Ce qui paraissait logique en raison du passé :

 - il y a déjà eu plusieurs accidents dans cette zone (dont un mortel),

- il y a les enfants qui vont prendre le car,

- des personnes qui circulent en fauteuil roulant,

- des gens âgées qui ont besoin d’une circulation sécurisée.

 Donc une chaussée rétrécie avec des VRAIS TROTTOIRS bien délimité de chaque coté paraissait fort logique.

 Mais voilà, la logique, la sécurité et les promesses pour faire plaisir, ça ne va pas toujours ensemble ! La preuve !

La zone surélevée ne semble pas à la bonne place pour être efficace (mais je ne suis pas ingénieur) et en fait de trottoir, il s’agit de simplement de zones matérialisées au sol de chaque coté de la rue, avec une quille (en plastique) à chaque extrémité.

Il y a déjà eu trois accrochages à cet endroit ! Bravo notre nouveau conseil. Bravo le spécialiste en travaux public : parce que j’ai téléphoné à UT 70, c’est bien la municipalité qui a fait ce choix !

Cela n’a rien d’amusant, mais il vaut mieux en rire et prendre les choses du bon coté, car ce n’est pas fini !

A propos : Qui se souvient des « Shadok » diffusés chaque soir à la télé dans les années 70 ? Et des devises Shadok ? dont  celle-ci : Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

On y trouve aussi  « la stratégie essai-erreur » avec "Plus ça rate,  plus on a des chances que cela marche", c’est un peu ce qui se passe ici !

Bon dimanche !


5 septembre 2014

Dernière séance du conseil : ça continue !

Avant les élections, j’avais évoqué les « différences » évidentes entre le comité des fêtes, qui est il faut le rappeler une association « indépendante » qui organise des fêtes et réalise des bénéfices !

Eh bien, ça continue.

La dame de service qui travaille maintenant à l’école de Saulnot, a aussi trois heures de travail par semaine sur Granges le Bourg. Jusque là, tout est normal. Mais, car là aussi il y a un mais, le maire a précisé pour l’entretien de :

-  la mairie : ce qui est tout à fait normal

-  l’ancienne école, ça l’est aussi

-  l’agence postale

-  la salle de fête et il a ajouté « lorsque le comité des fêtes l’utilise » et la salle au dessus de la mairie, où les dames font du dessin.

 

Ces deux dernières attributions sont beaucoup moins normales, car il ne s’agit pas d’activités communales.

Elles dépendent du comité des fêtes, qui est, il faut le rappeler un comité des fêtes indépendant régi par la loi sur les associations de 1901.

 D’une part, ce comité indépendant, fonctionne uniquement avec les installations communales sans payer de location de locaux, de redevances pour l’utilisation de l’eau, électricité, chauffage, utilisation du véhicule communal, etc… et il faut encore payer pour le nettoyage des locaux qu’il utilise !

C’est tout de même un peu beaucoup et surtout anormal vis-à-vis des autres utilisateurs à qui tout est facturé et qui assurent aussi le nettoyage.

 Il faut être juste.

Je me renseignerai auprès du percepteur, car il me semble bien que ce n’est pas  légal, étant donné que ce comité des fêtes indépendant « rentabilise » les manifestations qu’il organise, puisqu’elles sont toutes payantes !

 

Quoi qu'il en soit, et vis à vis de la population, ce système appliqué dans notre commune n’est pas très équitable 

24 juillet 2014

Ils ont la tête dure....

Une nouvelle fois la convocation au  dernier conseil n’a pas été affichée « dans les temps » ! Rien mercredi soir, rien jeudi matin et la séance a eu lieu samedi matin 5 juillet à 10 h !

Où sont les 3 jours francs ? Allons, il faut apprendre à compter ! Je le rappelle : le jour de l’affichage ne compte pas, celui de la réunion non plus, la convocation devait donc être affichée MARDI !

Mais, miracle : le compte rendu était bien au tableau en début de semaine et à l’extérieur : tout arrive !

Curieusement, nous trouvons dans les « divers » de la convocation un point important,  la nomination des membres de la commission d’appel d’offres :   

Titulaires : MM. Muffat, Tavernier, Doubet ; Suppléants : Mme Comoli et MM. Armbrunster, Vuillemin.

Il était grand temps de les nommer !

En effet, le premier point traité de cette séance était : l’attribution des travaux de réfection du logement de la poste. Logement  sur lequel il y a déjà eu de multiples interventions dans les dernières années (avec fourniture de matériel au locataire afin  qu’il réalise lui-même les travaux, c’est ce qui été dit à l’époque en séance du conseil) Mais est-ce que ces travaux ont bien été fait ? Non sans doute, puisque tout est à refaire !

Autre question à propos de ces travaux : la commission d’appel d’offres est-elle intervenue sur le choix des entreprises retenues ?

Eh bien non ! Parce que ces travaux ont été soigneusement découpés en petits lots pour ne pas atteindre le seuil obligatoire de l’appel d’offre (14 999 €) !  Mais… une seule et même entreprise a été choisie pour trois lots différents, qui une fois totalisés, atteignent plus de 20 000 € !

Or, pour obtenir des prix plus intéressants et faire jouer efficacement la concurrence, et ce cas de soumission pour plusieurs lots étant toujours prévisible, la municipalité devait prévoir un marché public avec possibilité d’allotissement ! 

Je comprends mal qu’avec un élu qui travaille au Trésor Public, ce problème important, qui peut faire gagner de l'argent à la commune, n’ait pas été soulevé. Et aucun des élus n’en a fait la remarque ! Que penser…? Ignorance ou volonté délibérée ?

Par contre, notre municipalité fait de petites économies…. : la preuve !

Je n’en croyais pas mes yeux en lisant le compte-rendu du tableau d’affichage. La municipalité a passé commande de 20 cartes avantages jeune à 7 € l’unité…. dont la commune sera le point de vente. Je dis bien le point de vente.

Parce que, si on lit ce qui est écrit : il faudra les acheter. Il est vrai que SEPT EUROS multipliés par 20 bénéficiaires potentiels, ça fait tout de même une somme ! Une énorme somme…. 140 € pris sur le budget communal (ou sur celui du CCAS, c’est ce qui est fait dans la plupart des communes) pour améliorer les loisirs des jeunes.

A noter que dans toutes les petites communes qui font bénéficier les jeunes de cet avantage, la carte est remise gratuitement aux bénéficiaires...

Pour compenser ces 140 €, les solutions sont nombreuses : il suffit, par exemple, de faire payer l’eau, l’électricité et l’utilisation du véhicule communal au comité de  fêtes ou de demander au comité des fêtes de participer à cette opération cartes jeunes.

Peut-être que la lecture de ce texte fera revenir nos élus sur leur décision de "vente". Qui sait ?

Il est vrai que ce blog leur  « inspire »  d’ailleurs pas mal d’idées nouvelles….

 

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Granges le Bourg : Agir ensemble
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